"La nuit tomba, engouffrant de sa noirceur tout bâtiments de cette petite communauté isolée, les dernières chandelles des auberges s'éteignit aux souffles des propriétaires, et les petites maisonnettes avoisinante les imitèrent de plus belle. Une seule bougie étincelait dans ce petit village désertique, celle que le vieux Orfus, tavernier médiocre, s'entêtait à laisser scintiller dans les ténèbres éternelles de son établissement. Le seigneur et les prêtres l'avait pourtant avertit: laisser passé une once de lumière après minuit attire le mauvais œil. Mais le propriétaire sénile protestait toujours, pour lui ce n'était que de simples superstitions, et le vieil ne pouvait se permettre de fermer sa taverne pour de misérable spéculation, du moins...si les affaires n'aurait pas été aussi dure pour lui. La vérité est que le tavernier ne nageait pas dans l'or, même qu'il était sur le seuil de la faillite, était-ce l'orgueil ou le désespoir qui le motivait à laisser son établissement ouvert même après le coucher du soleil ? Personne ne l'aurait su. Le vieil essuya les dernières chopes vide et s'adossa, les bras croisés, contre le mur de bois dur, fixant devant lui la seul entrée des lieux, attendant la venu d'une clientèle fêtarde. Un fracas se fit entendre, Orfus sursauta voyant la porte basculé d'un coup sec et se refermé de la même façon, de petit pas se fit entendre dans l'établissement, le tavernier se cramponna au comptoir afin de mieux voir se qui venait d'entrer dans son logis, les bruits de pas s'amplifièrent vers le côté sud-ouest des lieux, comme si la présence cherchait à s'enfoncer dans la pénombre pour échapper au regard du propriétaire. Au départ, le vieil homme tenta d'appeler la nouvelle présence afin d'attirer son attention, aucune voix ne le répondit. Perdant son calme, Orfus agrippa sa seule bougie et se dirigea là où il avait cru entendre l'apparition marcher, puis s'arrêta net, les yeux écarquillés,la bouche entre ouverte comme pour poussée un cri d'effroi qu'il ne pu produire. La bougie tomba, comme la nuit l'eus fait, comme Orfus après."